dimanche 19 mai 2013

La Réole - Bazas (27 kms)

19ème étape (19/05/2013) :

Départ 8h30 - Temps frais et venteux


Tout d'abord, un mot sur notre hébergement d'hier : c'était parfait, un bon dîner, une bonne ambiance et les patrons (Serge et Bernadette) gîte de la Peyriere, super sympas. Avec Alex et Roger, nous avons fait honneur à la cuisine de la maîtresse de maison et aux carafes de vin du patron !

Ce matin, Serge nous dépose sur la Réole, non sans avoir fait une halte chez le boulanger pour que nous puissions acheter du pain. C'est donc sur le pont du Rouergue qui enjambe la Garonne que notre étape débute (on aura toujours évité les 121 marches qui descendent du cloître de l'église à l'esplanade des quais). Les quatres fauves sont alors lâchés sur le chemin. Alex part en trombe avec Roger dans sa foulée : attention, ce sont de vrais athlètes (marathoniens et marcheurs dans un club en Belgique). Je souffle à CompostElle qu'il ne faut pas que nous  essayons de les suivre si nous voulons terminer correctement cette étape. Surtout qu'aujourd'hui, le vent est en grande forme et bien sûr, de face ! Je pense, en douce, que nous allons en baver. Alors que les choses vont déjà bon train, la première difficulté du jour surgit devant nous : juste après la traversée du canal latéral à la Garonne, se dresse un mur qui mène à Puybarban. Nous ahanons et je bascule quelques longueurs devant CompostElle. La suite est beaucoup moins glorieuse car nous nous perdons lamentablement un peu après Savignac, si bien que nous ignorons complètement Auros. Le balisage est une nouvelle fois inexistant et la moindre erreur d'appréciation se paye cash !



Avec l'usure du vent (sur cette étape) et l'usure du temps (bientôt 3 semaines sur le chemin) nous décidons avec CompostElle de ne pas faire de vraie pause déjeuner.  Nous gobons donc un oeuf par là, une banane par ci et un bout de saucisson à un autre moment. 

Les 5 derniers kilomètres me sont pénibles : douleurs aiguës aux tendons d'Achille et aux talons (épine calcanéenne). Pour CompostElle, les jours passent et les ampoules disparaissent tout doucement!  Qui l'eut crû ?

A 15h30, nous arrivons enfin devant l'imposante cathédrale gothique St Jean Baptiste de Bazas. Roger et Alex sirotent déjà leur café : ça fait presque une heure qu'ils sont arrivés ! Quant à Pierre, qui n'était pas hébergé au même endroit que nous,  il arrive en cliquetant du bâton, un gros quart d'heure après nous.



La journée a été difficile et il va falloir revoir ma copie...  La nuit portant conseil, on verra demain... Si tout va bien, il devrait faire jour !!!


 

2 commentaires :

  1. Bravo aux courageux marcheurs ; courage et continuez à prendre des photos , on voyage tous en lisant vos messages ! Et prenez soin de vos pieds !Bises

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    1. Merci, nous faisons le maximum pour nos petits petons ! Mais ce sont eux qui décideront s'ils nous emmènent au bout ou non. Bisous

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