mardi 28 mai 2013

Ostabat - Honto (25 kms)

28ème étape (28/05/2013) :

Départ 8h30 - Temps très pluvieux


Ce matin, après une bonne nuit, nous déjeunons une dernière fois avec Roger, Alex et Pierre. Nous sommes tous les cinq dans le même état d'esprit : le choc avec l'afflux de tous ces nouveaux pèlerins est brutal. Fini le calme, les petites habitudes prises depuis 3 semaines, une nouvelle phase du chemin se découvre à nous. Gageons que nous puissions en quérir toute la saveur. 

Sinon, la météo est toujours catastrophique : il a plu toute la nuit. Nous n'avons eu que 3 journées sans pluie depuis 28 jours !!! Il faudra être forts dans la tête encore une fois, aujourd'hui... Avant de s'élancer sur le chemin, il y a quand même un truc qui nous a étonné : c'est le bruit des valises à roulettes dans les couloirs ! On se serait cru dans un aérogare ! Plus rien à voir avec le pèlerinage,  les sacs sont transportés de gîte en gîte par des taxis...


Bon, quand il faut y aller, il faut y aller ! Au moins, pas besoin de se poser des questions sur comment s'habiller :  nous serons mouillés de la tête aux pieds ! Et les trois premiers kilomètres sont dantesques : la trouée d'Aremberg à côté, c'est de la rigolade. Nous avons inventé le patinage artistique sur boue ! Enfin bon, pas de blessure, pas de chute, tant mieux... Cinq heures de pluie discontinue et soutenue, plus tard, nous atteignons St Jean Pied de Port, rincés mais pas lavés. Il y a des pèlerins éparpillés partout cherchant la chaleur et un abri, qui dans un café, qui dans une entrée de magasin. A l'accueil des pèlerins, nous apprenons que le passage vers Roncevaux n'est autorisé que par la départementale... Donc, nous qui avons décidé de prendre de l'avance sur l'étape de demain, en faisant une partie de  l'ascension aujourd'hui, c'est compromis !


Tant pis, nous amorçons la montée quand même ! Et pourtant, elle est plutôt difficile... Après plusieurs pauses, nous arrivons à la ferme auberge pour un repos bien mérité. Demain est un autre jour...


2 commentaires :

  1. Bonjour,
    Quand la chance ne veux pas sourire, nous n'y pouvons rien. Pour les valises à roulette je vous rejoint de ce point de vue. je l'ai souvent dit chacun son mode pour faire le chemin de Compostelle, mais de là a faire transporter ses bagages tous les jours et surtout d'être sur d'avoir un lit pour le soir pour ce type de pèlerin, ce n'est plus le reflet du chemin, cela devient le club Med.
    quand à ne pas être passé par le col de Roncevaux, il n'y a rien à regretter car par ce temps la visibilité est quasiment nul. La descente est hyper dangereuse car presque un abrupt au départ, d’ailleurs beaucoup préfèrent descendre par la route goudronnée.
    moi j'ai eu le bonheur de rencontrer un français et un Allemand ,ils ont réussi ascension au bout de la 2éme/3éme tentative, si vous avez cette chance vous verraient ce sera aussi une grande joie pour vous.
    Buen camino, puisque vous êtes Espagnol maintenant.

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    1. Bon et bien oui, la descente vers Roncevaux s'est faite par la route... Encore un temps de chien : pluie glaciale pendant 5 heures !!! Il en faut du courage.
      Merci pour votre soutien

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