lundi 13 mai 2013

Sorges - Périgueux (25 kms)

13ème étape (13/05/2013) :

Départ 8h30 - Temps ensoleillé

Nous avons passé une bonne soirée avec nos amis belges (Roger et Alex, les retraités et Pierre, 55 ans, que nous n'avions encore pas vu). Un bon repas préparé par la maîtresse de maison où nous en avons appris beaucoup sur la rivalité entre hollandais et flamands belges. Et comme il n'y avait pas de ronfleur parmi eux, nous avons bien dormi.

Au lever, le petit déjeuner était prêt et pas beaucoup de parole autour de la table : c'est un peu comme au Tour de France, avant une grande étape... Tout le monde étudie le parcours et tente de deviner où se situe la zone de ravitaillement !

Finalement, Roger et Alex lèvent le camp à 8h. De notre côté, après quelques hésitations, nous décidons de partir sans passer par la case "provisions à l'épicerie" ! En effet, mes douleurs aux deux talons s'accentuent et j'ai l'impression qu'après 4h de marche, cela s'empire exagérément. Nous avons donc décidé avec CompostElle de démarrer sur les chapeaux de roue... Advienne que pourra !




C'est donc sous un ciel bleu azur que nous débutons cette étape, tambour battant. Et cette dernière est du même acabit que celle d'hier : pratiquement que du chemin ondulant entre noyers et chênes liège, auxquels je souhaiterais bien m'adosser, non pas pour descendre quelques arpèges mais pour que mes souffrances s'abrégent (clin d'oeil à Francis Cabrel).

J'emmène donc un train d'enfer et CompostElle ne bronche pas, derrière. Les kilomètres défilent si bien que nous dépassons Roger et Alex à 7 kms de Périgueux : cela n'a pas été bien dur, ils étaient en train de se restaurer ! Mais n'empêche...

A 3 kms de l'arrivée, devant la piscine de Trélissac, nous décidons de stopper notre effort afin de manger un peu : un reste de saucisson sec (l'aliment de base du pèlerin), un bout de camembert, une banane et quelques biscuits secs. Le duo belge en profite pour reprendre la tête, ce qui ne nous dérange pas car nous savons qu'au redémarrage, cela sera une autre paire de manches ! En effet, malgré une plongée sur Périgueux assez marquée, je me traîne littéralement jusqu'à la maison diocésaine où nous logeons ce soir. Il est 14h15 : quelle belle étape !

Ensuite, comme si nous n'avions pas fait assez de kilomètres, nous partons flâner dans les rues pittoresques de la vieille ville et nous ne manquons pas de visiter la cathédrale Saint Front, édifice à vastes coupoles qui recèle quelques trésors comme son cloître, son immense retable et bien entendu, sa chapelle Saint Jacques. 









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