samedi 15 juin 2013

El Burgo Ranero - Puente Villarente (25 kms)

46ème étape (15/06/2013) : 

Départ 7h00 - Temps beau et dégagé


Les journées sont pas faciles, mais les nuits non plus ! À peu près bien dormi jusqu'à 5h00 du matin et là, ça commence à s'agiter... Je ne comprends pas pourquoi les hospitaliers font pas respecter le règlement : il est inscrit noir sur blanc que les portes ouvrent à 7h00... Si je me souviens bien à la Collégiale de Roncevaux, les portes restent closent jusqu'à l'heure dite donc c'est pas la peine de se lever 3 heures avant ! Surtout que là, nous n'étions que 26 dans l'auberge alors un peu de savoir vivre ferait de mal à personne. D'ailleurs, je ne me suis pas fait prier pour le noter sur le livre d'or !


Nous partons encore bons derniers, ce matin, d'ailleurs j'ai remarqué que les pèlerins qui partent le plus tard sont souvent ceux qui viennent de loin (Vézelay, Le Puy voire plus) et ce sont ceux-là qui font le plus de kilomètres dans la journée... 

CompostElle étant encore embêtée par ses ampoules, nous partons sur un faux rythme en espérant des heures meilleures. Surtout que le premier tronçon est particulièrement long : 13 kilomètres avant d'attraper le premier village. Certes nous progressons, une nouvelle fois, sur un chemin parallèle à la route et c'est en ça que réside la principale difficulté. Au loin, à l'horizon, les montagnes enneigées se rapprochent de nous comme pour nous rappeler que les difficultés ne sont pas finies. A part ça, et le ciel bleu, cette meseta traîne en longueur. Vers 10h00, la chaleur devient accablante et nous savons que nous allons encore souffrir toute la journée. 


À 11h15, nous arrivons à Mansilla de las Mulas et toujours pas d'air : le thermomètre indique 27°C ! Nous marquons une petite pause dans ce village fortifié : rafraîchissements et ravitaillement. A l'auberge municipale certains lève-tôt font le pied de grue devant la porte, l'auberge n'ouvrant ses portes qu'à midi... Pour nous, la journée n'est pas finie car nous souhaitons nous rapprocher le plus possible de Leon afin de disposer d'un peu de temps pour visiter. 


Donc à la sortie de Mansilla de las Mulas, nous trouvons une table à l'ombre (le luxe) et nous reprenons des forces pour les 5 derniers kilomètres. Et un coup de folie nous prend : nous décidons de finir cette étape, CompostElle en sandales et moi avec mes fameuses claquettes ramenées du Kenya !!! Et ma foi, les doigts de pieds à l'air, c'est super. Je ne dis pas que nous pourrions faire toute l'étape ainsi mais je pense que cette expérience sera renouvelée.


C'est pratiquement en plagistes que nous arrivons à Puente Villarente, à 14h00. Pour l'auberge, celle qui se trouve juste après le pont ne nous emballe pas donc nous nous rendons à celle qui porte le doux nom de San Pelayo.  Et le menu pèlerin à 10 € est très copieux, ce qui mérite d'être signalé.  

4 commentaires :

  1. bonjour,
    Vous rentrer directement dans le sujet des sans-gênes vis-a-vis des pèlerins qui ne respectent rien. le pire est à venir car vous sous rapprochez de Santiago et vous allez bientôt faire connaissance avec tous ceux qui ne font que les derniers 100km et qui auront droit à leur Compostella alors que vous qui en aurez parcouru beaucoup plus ne serez pas aussi bien concidéré. Mais ceci est encore un autre débat. buen camino

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    1. Merci Daniel et oui il faut relativiser ! Notre chemin parmi tant d'autres, est personnel.

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  2. une admiratrice16 juin 2013 à 20:41

    Peu importe la considération des autres. Vous, saurez le chemin parcouru, ainsi que nous tous qui vous suivons quotidiennement depuis le début. La compostella, vous l'aurez bien méritée... et avec les honneurs ! Bravo.

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    1. Je suis fier ! Merci l'admiratrice... Chacun sa conscience et les vrais pèlerins se reconnaissent entre eux !

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